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05/01/2010

Un dimanche français

Que la France se rassure, la délinquance recule dans notre pays. En effet, cette année, selon les chiffres officiels diffusés par le ministère de l'Intérieur, le nombre de voitures brûlées a reculé de 10. 10% me demandez vous ? Non, 10 voitures, soit 1137 contre 1147 un an plus tôt. La relative stabilisation de l'imbécillité, cette dernière constituant peut être une infime part de notre Identité Nationale, est un « signal positif » pour notre ministre de l'Intérieur et ami des auvergnats, Brice Hortefeux. Il faut dire que l'année dernière, les chiffres avaient été catastrophiques avec une augmentation de 30. 30 voitures brûlées me demandez vous ? Non, de 30% avec 1147 voitures brûlées contre 878 un an plus tôt. De plus, il serait intéressant de savoir comment le ministère procède au décomptage. Une voiture brûlée par contagion est elle aussi comptabilisée par exemple par ces services? « La baisse est même très sensible dans l'agglomération parisienne » annonce que le ministre au journal Le Monde tout en affirmant qu'il y a une rupture de la tendance à la hausse du nombre de voitures brûlées ». Ah, ce bon slogan de la rupture, cela faisait longtemps... En tout cas, par effet de vases communiquant, si les voitures brûlent moins dans un territoire de la République et que dans le même temps le chiffre global stagne c'est que mathématiquement, certaines autres zones ont, elles, été plus touchées par les incendiaires, non ? Quels sont les préfets qui vont se faire tirer les oreilles ? Vous le saurez en lisant au journal officiel les prochaines mutations d'inspiration élyséenne.  Et dire que Nicolas Sarkozy avait promis de priver de permis de conduire tous ceux qui auraient été condamnés pour un tel acte tant qu'ils n'auraient pas dédommagé les victimes. Depuis, cette déclaration péremptoire est restée comme un accord de Copenhague, un engagement mort né. (1)

 L'opposition socialiste étant rapidement montée au front pour dénoncer ce chiffre, notre ministre annonçait une baisse de 14% de la délinquance depuis l'arrivée aux affaires de la droite en 2002 après une augmentation de 15% sous l'ère socialiste (1997-2002). On ne sait pas d'où le ministre sort ces chiffres qui laissent pantois quand on sait que les violences faites aux personnes sont en constante augmentation par exemple, quel que soit la couleur politique du parti au pouvoir me direz vous avec justesse.

Un classement annuel.

Un deuxième point de l'actualité me fait réagir avec la publication du classement annuel des personnalités préférées des français dans le journal du Dimanche. Le numéro 1 reste Yannick Noah, celui qui avait déclaré en 2007 que si Nicolas Sarkozy était élu à la présidence de la République, il quittait le sol de la métropole alors qu'à la même époque il vivait dans un appartement new-yorkais. L'ancien président Jacques Chirac, abonné aux sondages plus mauvais les uns que les autres quand il était le locataire de l'Elysée doit remercier le ciel de lui avoir accordé un successeur si amical que lui, Jacques, en devient presque un être regretté par une large frange de la population. Il faut dire que papy Chirac, malgré la multitude de casseroles accrochées à ses basques avait un air plus avenant qu'un Nicolas Sarkozy, agressif par nature. Sa femme, Bernadette de Chaudron de Courcelle, épouse Chirac, alias Bernie se classe à la 46ème position du classement. Ah Bernie, que de souvenirs à son sujet. Des frais de bouches de la mairie de Paris aux dépenses induites par des demandes et caprices quand Jacques occupait le poste de président de la République. Le sondé ne connaît pas les montants dépensés par son double contribuable.  (2)

Les restes de l'actu'

Lionel revient....Dans un article du Journal du Dimanche, l'ancien premier ministre assume pour la première fois sa responsabilité dans la défaite historique de 2002. Enfin ! Du coup, on peut désormais vraiment taper sur ce salaud de Chevènement, toujours à la tête du MRC. Du quoi ? Ben du MRC. L'ex Pole républicain devenu le Mouvement Républicain et citoyen, parti moribond au nouveau national. Et cette Christiane Taubira et son minable 1%. Et ....Heu, sept ans pour assumer, un septennat quoi.

Les jeunes de l'UMP ont réalisé une vraie daube, pardon ce que l'on appel un Lip Dub, chanter en play back sur une musique, mais en plus, ils vont devoir s'acquitter de la somme de 32500 euros supplémentaires au titre des droits d'auteurs. Une obscure candidate de la star academy québécoise (On voit le niveau), était « l'auteur » de la version utilisée par ces derniers. Merci les jeunes UMP pour cette « merde » selon le qualificatif employé par le président de la République pour décrire ce si beau coup médiatique.

La France a commandé plus de 90 millions de vaccins auprès de quatre grands groupes pharmaceutiques dans la précipitation, pour la modique somme de 869 millions d'euros. Au moment de la commande, la grippe H1N1 était vendue comme la nouvelle grippe espagnole du XXIème siècle. Depuis, avec ses 188 victimes depuis le début de la pandémie, la grippe H1N1 semble beaucoup plus bénigne que la grippe classique est son cortège de 3500 à 5000 morts annuels. Il faut dire que le gouvernement reste hanté par la catastrophe sanitaire de 2003 ou 15 000 anciens avaient trouvé la mort. L'image d'un ministre en polo devant un panorama luxuriant dans sa villégiature d'été, Jean François Mattei depuis nommé à la tête de la présidence de la Croix Rouge française pour ne pas le citer, avait elle aussi été catastrophique pour l'image du gouvernement. Depuis, Roselyne s'est fait vacciner devant une nuée de caméras et de photographes pour rassurer ces imbéciles de français sur la non nocivité du vaccin. Mais que faire des millions de doses de vaccins restantes ? Les vendre, les donner. Déjà 300 000 seraient vendues au Qatar (A défaut de lui fourguer des Rafales...) mais les autres?

Enfin, un début d'année se doit d'être accompagné d'une large brochette de nouveaux détenteurs de la Légion d'Honneur. Une brochette de patrons, d'Anne Lauvergeon, la patronne d'Areva, en passant par Louis Gandois (EADS), Jean François Spinetta (Air France) ou encore Guillaume Pepy pour la SNCF sans oublier l'éco tartuffe Yann Artus Bertrand, qui se déplace en hélico mais compense carbone alors arrêter de critiquer bande de médisants, et Paco Rabanne, celui qui avait prédit que la station spatiale russe MIR s'écraserait sur Paris. Il ne manquerait plus que cette distinction soit accordée à Johnny Hallyday, notre martyr national...

J'arrête, il faut que j'allume ma télévision pour être abreuver de faits divers dans un premier temps puis regarder le Dakar. (3)

(1) 45 000 membres des forces de l'ordre étaient mobilisés cette année contre 35 000, un an auparavant, soit un ratio de 1000 fonctionnaires supplémentaires pour une voiture brûlée en mois. A ce rythme, il nous faudrait donc 1 137 000 représentants de plus de l'ordre l'année prochaine.

(2) Bernadette Chirac remercie notamment la défunte compagnie aérienne Euralair pour l'ensemble de ses prestations payées en liquide.

(3) Le Dakar qui comme son nom l'indique se déroule en Amérique Latine (Espérons qu'il y aura moins de victimes imbéciles en plein milieu de la route..) devrait générer 20 000 tonnes de CO2.

11/12/2009

Où va le monde...entre crétinisme et stupidité

A force de vouloir faire peuple, on tombe souvent dans le populisme ou comme ici dans une mauvaise parodie d'un clip de la star'ac. Faire proche du peuple, djeun's et branché, ça tombe un peu à côté. Il faut voir aussi le dernier clip de campagne pour les régionales que nous a concocté l'UMP, un pur bonheur, sans doute assez salé au point de vu comptable. (Le petit journal de Canal + a révélé qu'une partie des images utilisées venait d'outre atlantique...). Un clip "dégoûtant de bétise" selon l'ancien ministre, Luc Ferry. "Anachronique et décalé selon Stephane Rozès.

Je viens de relire une citation de Talleyrand au détour d'un livre d'histoire et M Besson, qui apparaît également sur la vidéo, me semble être une parfaite illustration de cette dernière. "En politique, il n'y a pas de convictions, il n'y a que des circonstances". A méditer.

A méditer également cette autre citation : "N'est stupide que la stupidité", formule utilisée par Forrest Gump, dans le film éponyme sorti en France en 1994. "Stupide" donc la question du député PS, Christian Eckert (Meurthe et Moselle) demandant des précisions au ministre du Budget, Eric Woerth, un ministre également trésorier de l'UMP. Cette réponse du ministre, visiblement assez irrité, sur un sujet important (N'y a t-il pas un conflit d'intéret ou pour le moins confusion des genres) cache une réalité. En tant que trésorier, M Woerth gère un budget de plus de 40 millions d'euros dont 33,5 millions en dotation d'état et 9,1 millions d'euros de dons de particuliers (Dons plafonnés à 7500 euros par personne). Ces dons qui s'élèvent à plus de 3000 euros en moyenne proviennent de contribuables français qui ont profité d'une loi mise en place par un ministre du budget, un certain M Woerth Eric, à savoir le fameux bouclier fiscal. 9,1 millions d'euros versés par un petit cercle de nantis, cela fait confusion des genres bien que cela soit légal.

10/12/2009

Silence, on brade...

024-reforme.1203544299.pngLa rubrique débat du journal Le Monde, datée du 10 décembre, réservait une place à une prise de position de Richard Descoings, directeur de l'IEP de Paris dénommée : « Pour l'épreuve d'histoire de la classe de première. La réforme du baccalauréat obéit à une vraie cohérence ».

Le principal argument avancé par M Descoings se résume en quelques mots : Mettre l'Histoire-Géographie en épreuve anticipée en première permettra un meilleur investissement des lycéens pour obtenir de précieux points pour l'épreuve future et ultime, le baccalauréat. La preuve ? En terminal scientifique, cette matière ne compte pour 3 pour un coefficient total de 36. Mathématique et prosaïquement, le lycéen lambda investira son capital temps sur des matières plus productives en terme de rémunération. Le travail de réflexion, de recherches, le devoir de critique et l'apprentissage de notre passé pour forger une mémoire commune, tous ceci se résumeraient donc à un simple calcul mathématique ?

Si il y a vrai calcul mathématique qu'il faut prendre en compte celui-là, c'est quand rendant optionnel l'enseignement de cette matière en terminal S, tout en augmentant 1 heures et demi le volume de cours en première, l'enseignement général de l'Histoire Géographie s'en trouve réduit. Et une réduction sur un programme, lourd et complexe, mais primordial, cela aura forcément un impact sur la qualité de la formation.

Il faut dire que la logique actuelle, le non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite constituant un dogme intangible de la politique gouvernementale conduite par Nicolas Sarkozy, conduit à la suppression massive de postes dans l'Education Nationale (46 000 postes en 3 ans dont 16 000 cette année) et notamment dans les lycéens. Pour réduire les coûts, une solution, la généralisation de l'optionnalisation ou la suppression pure et simple.

Il y a peu encore, j'usais mes pantalons sur les bancs du Lycée Triboulet à Romans dans la Drôme. Cet enseignement n'a pas été simplement nécessaire d'un point de vu comptable pour mon résultat final et l'obtention de mon diplôme. Il a été primordial pour forger le citoyen en âge de voter de l'époque qui quittait l'enseignement secondaire pour l'enseignement supérieur.

Et forger un citoyen, c'est avant tout lui donner les bases nécessaires pour qu'il se construise, par la critique, la réflexion et parfois même l'erreur. En parcourant certains sentiments exprimés par des lycéens romanais dans notre journal régional, j'ai constaté, avec une petite introspection personnelle à l'appui, à quel point la maturité évolue à cet âge là. Un élève de première n'a pas la même maturité qu'un élève de terminal pour étudier une période qui touche encore notre société et dont l'étude est plus que nécessaire pour décrypter l'actualité internationale. De la Shoah à la création du conseil de sécurité de l'ONU, en passant par la guerre froide, la chute de l'URSS, la décolonisation et la Palestine, autant de sujets qui restent encore et toujours sur le devant de la scène médiatique aujourd'hui.

Dans son allocution devant le CSE (qui regroupe les représentants du secteur éducatif et du ministère et donne un avis consultatif) pour présenter la réforme du lycée, Luc Chatel a expliqué cet après midi encore vouloir consolider la "vocation première" de la série scientifique, qui est de "préparer aux études scientifiques". Nous ne contestons pas cette vocation première mise en avant en toute logique au vu du programme proposé dans cette filière mais cette dernière ne résume pas "aux études scientifiquesé". Pour la forme, "science sans conscience n'est que ruine de l'âme",  Blaise Pascal.

Tout ceci en plein débat sur l'Identité Nationale, cela ne fait pas très sérieux de la part d'un gouvernement qui use et abuse de notre Histoire à des fins politiciennes.

En ce qui concerne la réforme touchant les futurs maîtres, là aussi, on sacrifie l'enseignement prodigué aux générations futures au nom d'économies de bouts de ficelle.Plus d''année de stage rémunérée sur le terrain mais six pauvres petites semaines...

Au coeur d'une section.

nieson.JPGLe 9 décembre, le sympathisant que je suis a pu assister à une réunion de la section socialiste du Pays de Romans où intervenait la conseillère régionale et maire de Bourg de Péage, Nathalie Nieson.

Une façon pour moi de m'impliquer dans la vie politique locale tout en apprenant les enjeux du scrutin de mars prochain pour le parti socialiste, un scrutin qui pourrait remettre ce dernier dans une meilleure posture que celle adoptée depuis le congrès de Reims de décembre dernier afin d'affronter les échéances de 2012.  Cette intervention a également été une vraie démonstration également du fonctionnement d'une région, du processus de décision à la réalisation concrète sur le terrain de mesures prises par notre conseil régional ainsi que des domaines de compétences spécifiques de ce dernier dans la vie de ses citoyens.

Après une brève mais très utile présentation de notre région, terre de migration pour des raisons économiques et de qualité de vie, peuplé d'un peu plus de 6 millions d'habitants, constituée de 3000 communes pour ses 43700 km2, on en apprenait un peu plus sur le positionnement de cette dernière et sur ses attributions.

Deuxième région pour son activité économique en France après l'Ile de France, la région se hisse au 8ème rang au niveau européen, une manière de souligner le dynamisme de cette dernière.

La Drôme dispose de 14 élus au conseil régional pour un total de 157 sièges répartis au prorata en fonction de la densité géographique propre aux 8 départements qui constituent notre région. (Ain : 14, Ardèche : 9, Drôme : 14, Isère : 32, Loire : 20, Rhône : 41, Savoie : 10, Haute Savoie : 17)

Mais pourtant, un constat s'impose : La population est peu ou mal informée du rôle, des fonctions et des domaines de compétences de notre région, pourtant assez vastes. Seuls 20% de nos concitoyens Rhône-alpins connaissent le nom de leur président de région, Jean Jacques Queyranne. Bien sûr la très médiatique présidente de Poitou Charente, Ségolène Royal échappe à la règle dans ce domaine mais elle constitue une exception. Et le constat serait sans doute le même en cas de sondage portant sur les conseils généraux...où sur le mode de scrutin adopté pour mars prochain...

carte-sondage-regionales.jpg

Et pourtant, avec les différentes lois de décentralisation, dont la dernière date de 2005, les pouvoirs de la région se sont accrus. Et leurs attributions risquent encore d'être modifiées avec la réforme voulue par le président de la République sur la création de collectivités territoriales regroupant au sein d'un même organisme, les rôles exercés auparavant par les conseillers généraux et les conseillers généraux. Mais cela reste un autre problème.

Les fonctions et attributions de la région.

La région agit notamment sur trois axes principaux à savoir la formation continue, le transport ferroviaire et sur une partie de l'enseignement secondaire, à savoir les lycées.

La formation continue.

La formation continue est l'une des principales attributions des conseils régionaux avec 41000 contrats d'apprentissage réalisés. Mais la région a également beaucoup investit dans l'emploi en échangeant avec certains employeurs, la prise en charge de la formation contre une embauche. Les CARED ou Contrat d'accès et de retour à l'emploi aident les plus défavorisés.  (Pour des raisons sociales mais en également en raison de non qualifications dans le processus d'accès au marché du travail) 12000 ont été souscrits depuis 2004 pour un objectif initial de 10 000 . Vaste chantier que ce celui-ci dans un pays ou chaque année 160 000 jeunes quittent l'école sans aucune qualification, ni diplôme.

La région a également investit dans le domaine associatif en permettant la création de 750 emplois, une décision sage après le non renouvellement des contrats jeunes arrivés à échéance pour certains dès 2002.

En terme économique, la région a investi cette année pour participer à la lutte anti-crise, 130 millions d'euros. Cette aide s'est traduit par un investissement accru dans la formation (Notamment pour des chômeurs partiels), des aides aux entreprises ou la région se portait caution ou des investissements et des travaux publics (Lycées, routes...)

Le tourisme constituant la seconde activité économique de la région, la région a également soutenu cette filière primordiale.

Les lycées.

Les mairies s'occupent des écoles, les conseils généraux des collèges et les régions des Lycées. Les rémunérations du corps enseignant dépendant de leur ministère de tutelle et donc du budget de l'état.

Pour les lycéens, deux mesures phrases ont été prises par l'actuelle majorité : La gratuité du livre scolaire et la carte M'Ra, une carte qui permet au lycéen de profiter d'avantage dans le domaine culturel. (8 euros pour l'chat d'un livre, une place de cinéma, une réduction pour une place de théâtre...)

En ce qui concerne, la construction ou la rénovation des bâtiments, des normes HQE (Haute qualité environnementale) et éco-responsable ont été adoptés dans un souci de développement durable et de prise en compte des grands enjeux du moment.

Mais la loi de décentralisation voulue par l'ancien premier ministre, Jean Pierre Raffarin, a entraîné le transfèrement vers les régions de postes, notamment administratifs, dont le poids financier n'a pas été compensé en totalité par l'état, contrairement à e qui avait été annoncé et promis.  A ce titre, 5000 personnes employées en TOS (Personnels de services et administratifs) ont été transférés à la région Rhône-Alpes. Pour gérer, cette nouvelle masse salariale, il a fallu employer 13 postes à caractère administratif mais également créer 500 postes jugés manquant par les différents protagonistes (corps enseignant, rectorat..). Cette surcharge salariale s'est élevée à 28 millions d'euros sans contrepartie de la part de l'Etat, ce qui explique en parti, la hausse marginale, si l'on s'en tient à la rigueur des chiffres, de la fiscalité. Cette hausse, tant décriée mais nous y reviendrons, des dépenses est une conséquence en partie d'une hausse des compétences données aux régions.

Notons également que le voyage formant la jeunesse et sa culture, la région offre chaque année 11500 bourses au titre du programme Explora. (Avec cette dernière, l'auteur de ses lignes a financé un quart d'un voyage d'étude et de formation d'un mois en Arménie en 2008)

Les transports.

Le conseil régional agit dans le domaine du transport régional avec notamment les TER (Transports express régionaux) qui constituent un outil de dynamisme mais également un moyen de lutter contre les gaz à effet de serre, les transports en commun étant à privilégier dans des pays comme le notre ou l'automobiliste est encore roi...

Depuis 2004, leur nombre a cru de 50% portant leur nombre 1200. Notons que l'entretien des rails dépend du Réseau ferré de France et que les conducteurs sont rémunérés par la SNCF. La région, elle, donne les priorités en termes de priorités des destinations...Chaque jour, près de 120 000 personnes utilisent ce moyen de transport, modernisant ainsi une partie du matériel, un brin désuet de la SNCF et ses fameux trains Corail. La région a de plus mis en place un ticket unique, l'Ou'ra qui permet de voyager en Rhône-Alpes tout en utilisant différents moyens de transports publics. En cinq ans, la Région a investi 1 milliard d'euros dans ce domaine.

Les autres domaines d'intervention.

La région intervient également dans les domaines de la Culture (soutien de manifestations), du sport. Elle a également développé et promu la démocratie participative même si des améliorations restent à réaliser dans le domaine afin de mieux impliquer le citoyen. (Et au vu du sondage cité plus haut, la marge est importante) En matière environnementale, la région s'est investie dans la protection des abeilles et d'espèces menacés, à supprimer toute aide publique aux manifestations automobile (rallye, trophée Andros...) à apporter son soutien à la filière bois et aux économies d'énergie. Quelques 20 000 familles ont ainsi profité d'avantages financiers en s'équipant pour l'électricité de panneaux solaires. L'interdiction de culture OGM en plein champ est également à noter dans une région, première productrice de produits alimentaires issus de la filière biologique.

Quelques chiffres :

En 2009, le budget de la région s'élevait à 2,4 milliards d'euros par an. Celui est réparti en frais de fonctionnement, soit 1596,4 millions d'euros (67% du total) en hausse de 3,6% et en investissements (33% du total) en hausse de 2,25%. Le coût de la décentralisation est estimé à 250 millions d'euros.

Sur 6 ans, ce budget a progressé de 23%. Mais il s'agit de relativiser cette hausse par deux constats. Premier point, cette hausse est la conséquence en partie du transfèrement de compétences et de charges salariales, sans une totale compensation, de l'Etat vers les régions au nom d'une décentralisation accrue. Deuxième et dernier point, cette hausse se réalise sur des chiffres (Taxe professionnelle, 2,49%, Taxe foncière, 2,12%) très réduits à la basse. Il ne s'agit par d'une hausse de 23% sur une base de 50 ou de 100 mais sur une base de calcul proche de 2. C'est compliqué mais pourtant extrêmement important pour contrer des propos tenus encore récemment sur les dépenses, présentées comme inconsidérées, des régions dirigées par la gauche. Sans hausse des prélèvements, et avec des hausses de compétences, la région avait le choix entre une hausse très modérée des prélèvements ou une hausse de l'endettement.

A propos de l'endettement, la région étant la deuxième de France e terme d'activités économiques, il est plus que négligeable, soit 200 euros par habitant pour une population totale estimé à 6,2 millions de personnes. A titre de comparaison, la dette s'élevait à 21 000 euros par habitant en France en moyenne en ce qui concerne le fonctionnement de l'Etat. Alors que la région investit et emprunte parfois pour réaliser certains aménagements, l'état emprunte pour son propre fonctionnement, une différence de taille souligné par l'un des participants.

En termes de recettes, l'état est le premier pourvoyeur de fond avec 866 millions. La fiscalité, elle, rapporte quelques 735 millions, le reste étant constitué de recettes diverses et d'emprunts contractés.

L'un des principaux sujets de discorde portera sur le transfèrement du siège du conseil régional vers un nouveau bâtiment, mieux adapté aux réalités et plus fonctionnel. La fiscalité sera également abordée tout comme le devenir de cette entité, alors que se prépare la réforme des collectivités locales avec la création prévue dès 2014 des Collectivités territoriales.

Un regret cependant, c'est que cette présentation du bilan d'une élue, membre du conseil régional depuis 2004 ne soit pas plus étendue. Elle pourrait constituer un moyen pour beaucoup de mieux connaitre (Et peut être de s'impliquer davantage) les politiques mises en oeuvre dans notre région, son fonctionnement et les principaux défis qu'elle doit relever.

09/12/2009

De l'Islam en France à l'Islam de France

identite-nationale_175.jpgLe débat sur l'Identité Nationale lancé par l'actuelle majorité comme feu de broussaille pour masquer ses échecs patents, notamment en matière de sécurité, et ses promesses non tenues, depuis l'élection il y a plus de deux ans de Nicolas Sarkozy, est en train de se transformer en véritable incendie. Cette notion aux contours très difficile à déterminer se transforme en véritable boîte de Pandore pour le président de la République.

Et cet incendie a été alimenté notamment par la votation helvète sur l'interdiction de la construction de nouveaux minarets au pays du chocolat, des horloges et du secret bancaire. Là-bas, un parti populiste et xénophobe, l'UDC (1) de Christophe Blocher, aime mettre de l'huile sur le feu dès qu'il s'agit de l'étranger, et notamment de l'étranger de confession musulmane. Mais l'incendie n'a pas été uniquement alimenté par le référendum suisse. Il est avant tout l'apanage de notre ministre de l'Immigration et de l'Identité National, M Besson, pour qui même les propos de comptoirs rentrent dans le cadre du vaste débat voulu sur ce thème. Et ces brèves sentent parfois bon la xénophobie franchouillarde. Mais bon, n'est ce pas notre ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, avec ses propos peu douteux, qui a donné l'exemple cet automne ?

Désormais avec toutes les dérives qu'il comporte, le débat sur Identité Nationale porte essentiellement sur l'Islam, sa place au sein de la France, son adaptation aux règles de la République, son rôle auprès des jeunes des quartiers difficiles et aux controverses que suscitent certains interprétations rétrogrades.

Il faut dire que l'Islam est, bien malgré lui, au centre de l'actualité depuis ces dernières années et notamment depuis les attentats du 11 septembre, organisés en partie par des musulmans qui semblaient bien intégrés socialement. L'exemple de Mohammed Atta, l'un des pilotes est assez éloquent à ce sujet. Depuis, trop d'imprécisions, d'approximations ont contribué à envenimer encore un peu plus les choses. L'Islam comme religion est trop souvent confondu avec Islamisme comme doctrine politique, le musulman lui est souvent confondu avec l'intégriste.

Les émeutes dans les quartiers dit sensibles en 2005, la loi sur l'interdiction des signes religieux ostensibles dans les lieux publics mais qui visait en particulier le port de voile à l'école, les horaires aménagés dans certains lieux publics mettant en place une véritable ségrégation des sexes au nom d'une vision de la religion, les guichets séparés, les problèmes rencontrés par certains médecins et notamment les gynécologues dans les hôpitaux, les sifflets lors de la Marseillaise, les prêches d'imans radicaux, les incidents en marge de rencontres sportives impliquant une équipe du Maghreb, la mise en place d'une commission parlementaire sur la burqa et de nombreux faits divers, tout ceci a crée un climat de méfiance vis-à-vis d'une religion. La peur née souvent de la méconnaissance et les craintes sont trop souvent attisées à des fins politiques ou médiatiques. Toute une frange de la population française est stigmatisée en raison des agissements d'un petit nombre. Comme si, tous les chrétiens français étaient constamment associés aux proches de Mgr Lefèvre.

Ne nions pas les faits, ne nous voilons pas la face, pardonnez moi l'expression, et affrontons donc la réalité et les problèmes que peuvent poser certains, mais ceci sans passion mais de façon impartial et rigoureuse.

Les origines d'un malaise.

discrimination.jpgPour Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l'Intérieur et ministre des Cultes dans le gouvernement de Dominique de Villepin, derrières les émeutes de l'automne 2005 se cachait la main d'imans radicaux, qui auraient profité de la situation pour encourager certains jeunes dans des actes de vandalismes et de violence. Cette thèse a été depuis contredite par une enquête diligentée par la DST. Il s'agissait bien d'une expression de mal être social reposant sur une discrimination dans la vie de tout les jours, un chômage beaucoup plus important même chez les diplômés, un taux de pauvreté chez les enfants deux fois plus important dans ces quartiers, un bannissement spatial et une politique de l'intégration qui n'en finit plus d'échouer depuis trente ans. Que l'actuel premier magistrat de France n'ait pas su tirer les leçons de cette crise nous en dit long sur l'incompréhension d'une partie de la classe politique française face une réalité. Le plan Marshall des banlieues, lui, se fait toujours attendre et la lutte contre toute forme de discriminations doit être un leitmotiv de l'action politique quelque soit la couleur politique de la majorité en exercice.

L'Identité nationale, la création d'une mémoire commune et l'intégration de nouvelles vagues d'immigrés s'est fait au cours des décennies grâce à l'Ecole de la République, véritable creuset ou se former le futur citoyen français. Faute de volonté politique et de moyens adéquats, ce qui avait marché auparavant ne suffit plus désormais. C'est un constat d'échec qui peut expliquer pourquoi ce symbole de l'ascenseur social que constituait autrefois l'école a été la cible d'émeutiers en 2005, peut être de manière inconsciente. Cela ne s'excuse pas mais donne un nouvel élément d'analyse. L'ascenseur social s'arrête désormais ou commence le règne de la discrimination et de la xénophobie diffuse qui empoisonne notre pays.

Nous continuons toujours de parler de jeunes en leur collant l'étiquette de jeunes issus de l'immigration maghrébine, de confession musulmane, alors que cette génération est née en France de parents français pour la plupart. Cette phraséologie a un impact direct sur la vision propre qu'on ces jeunes de leur propre Identité. Dans bien des cas, ces jeunes se réfugient donc vers la religion, être musulman constituant leur identité propre, un refuge identitaire. Car un nombre important ne se qualifie plus de français pour se définir. Musulman, arabo-musulman, arabe ou turc, français musulman, musulman arabe français, la question du choix est très difficile surtout lorsqu'on continue à stigmatiser toute une catégorie de notre population. Ce repli identitaire peut même entraîner une haine de l'autre, un racisme anti-blanc évoqué par Dominique de Villepin, alors premier ministre en 2006. C'est un fait. Mais si l'on ne s'interroge pas sur les origines de mal être, le mal continuera de croître.

Un risque de récupération et de capitalisation de suffrages.

Cette dérive du débat politique a comme pour principal bénéficiaire le Front National de Jean Marie Le Pen. Déjà la vice présidente et fille, Marine Le Pen profite de l'occasion pour demander une interdiction sur le modèle suisse, expliquant benoitement que la religion doit rester dans la sphère privée. Derrière ces propos, se cachent bien entendu une attaque contre l'Islam, son père dénonçant depuis des années l'islamisation et l'invasion de la France par des hordes d'immigrés clandestins, musulmans bien sûr.

Cette récupération est somme toute logique de la part d'un parti politique français qui a fait de la peur et de l'exploitation des craintes, souvent infondées, son fond de commerce.

Construisons !!

L'Islam est la deuxième religion de France avec entre 4 et 5 millions de musulmans même si ils ne sont pas tous pratiquants. Le repli identitaire, consécutif à la mis au ban d'une partie de la population explique en partie ce chiffre, je pense.

Pour passer de l'Islam en France à l'Islam de France, la construction de mosquées me semble primordiale pour donner une place digne aux croyants français de confession musulmane. L'Islam des caves, outre qu'il est dégradant, peut être dangereux quand les prêches sont le fait d'imams radicaux, proches de la tendance salafiste.

La France est un pays laïc, la séparation de l'Eglise et de l'Etat datant de décembre 1905. Depuis la réalité française, l'immigration de l'après guerre en provenance des pays du Maghreb, oblige à changer les données.

En tant que garant du pacte républicain, l'Etat n'a pas à intervenir dans la construction de mosquées, ni au non d'une « laïcité positive », ni en référant au concordat de 1801 encore en vigueur dans certains départements français, allemand entre 1871 et 1918.

Par contre via les collectivités locales, et les élus des communes concernées, des baux emphytéotiques peuvent être accordés aux musulmans regroupés en association pour la construction d'une mosquée. Le terrain peut être ainsi alloué pour une somme modique et pour une durée de 99 ans reconductible.

Avec minaret, sans minaret ? Le rôle du minaret est l'appel à la prière mais il peut également avoir un rôle architectural. Sa construction ou non dépendra alors du code de l'urbanisme, point.

(1) L'UDC ou Union démocratique du centre nous rappelle comment une dénomination peut être parfois totalement fausse à l'instar des fameuses démocraties populaires d'autrefois qui n'avaient de démocratique que le nom.

 

07/12/2009

Haut débile

socialiste.jpgSamedi, de sa région Poitou-Charentes d'adoption, Ségolène lançait un nouveau pavé dans la mare socialiste avec sa nouvelle initiative très médiatique consistant à offrir une alliance au MoDem, alors en plein congrès d'Arras, de François dès le premier tour des régionales de mars prochain. Vincent, l'ancien bras droit de Ségolène au sein du courant Espoir à Gauche et membre fondateur du RESR, le Rassemblement Ecologique Social et Républicain, ne condamne pas se rapprochement mais demande du temps au temps et surtout pas de précipitation. Il lui reproche surtout de lui avoir volé la vedette une fois de plus, lui aussi étant un partisan de l'ouverture au centre. Benoît, lui, est résolument contre cette initiative, tant au plan local qu'au niveau national et l'a réaffirmé dimanche dans l'émission + Clair. Le rassemblement doit se faire en direction des partis de la gauche institutionnelle (Verts, PCF, PRG, MRC) et non vers le centre, « issu de la droite ». François, surnommé autrefois « flamby » ne pense pas non plus que cette alliance soit vraiment opportune. Il va sans doute falloir que l'ancien premier secrétaire du PS trouve une synthèse pour répondre à cette question. Dominique, lui, reste au dessus de tout ça et continue sans doute de bien se marrer, là bas à Washington tout en sauvant le monde à la tête d'une institution responsable de crises passées. Loin de la cuisine politicienne interne du PS, il capitalise sur sa pomme de beaux sondages, certes basés sur du vent, dont l'un le propulse futur président de la République en 2012. Laurent, lui reste en retrait. De toute façon, il ne manque à personne et sa côte de popularité ressemble désespérément à un encéphalogramme plat. Il laisse à son fidèle lieutenant et ancien ministre de la ville sous Lionel, Claude, le soin de s'exprimer. Martine ne sait pas fait encore entendre depuis la nouvelle sortie de sa rivale bien qu'elle est déjà affirmé que la porte était ouverte. Martine est peut être assez mal placée pour s'exprimer sur ce sujet, s'étant alliée en 2008 dès le premier tour avec le MoDem pour conserver sa mairie de Lille. Et cela dès le premier tour. Une élection gagnée, c'est bien ; Mais dès le premier tour, avec son côté plébiscite, c'est encore mieux. C'est peut être ce que recherche Ségolène dans sa région, où une élection triomphale pourrait lui servir de nouveau tremplin pour les primaires qui s'annoncent sans doute pour 2011 au parti socialiste. Manuel et Pierre restent en embuscade.

Comment perdre des suffrages

S'allier avec le parti de François Bayrou, le Mouvement Démocrate, dénommé pour faire djeun's et branché, le MoDem, c'est avant tout prendre le risque perdre des suffrages essentiels à gauche pour le parti socialiste. Que le Modem propose de reporter ses suffrages sur les candidats issus de la gauche, tant mieux, mais cela ne doit pas prêter à des tractations de couloirs avec cette formation politique, qui n'est avant tout qu'une écurie présidentielle pour François Bayrou. Ce dernier a capitalisé un certain nombre de suffrages sous son nom en 2007, arrivant en troisième position (18,57%), ce qui s'explique par les personnalités très controversées, Royal et Sarkozy, présentées par les deux plus grands partis politiques français. Mais depuis, le Modem, a enchaîné les échecs électoraux, s'est pris une véritable tolle au dernier scrutin local (3,70% aux élections municipales de 2008 dans les communes de plus de 3500 habitants) et n'a guère brillé lors des élections européennes de juin dernier. (6 élus)

Le MoDem, combien de divisions ? Ce nouveau parti revendique entre 60 000 et 70 000 adhérents alors que Christophe Ginisty, ancien membre du conseil national du MoDem avançait le chiffre de 15 000 au moment de sa démission en août dernier. A titre de comparaison, le PCF, c'est 100 000 militants à jour de cotisation, le Front de gauche, sans doute autour des 6000 et les Verts aux environs des 9000. Le parti de Marie George Buffet allié au Front de Gauche de Jean Luc Mélenchon, transfuge du parti socialiste, a retrouvé quelques couleurs lors des dernières élections. Ce résultat comme celui enregistré par Europe Ecologie ne traduit pas un gauchissement d'une partie du corps électoral mais un véritable malaise chez nombre de militants socialistes.

Comment oublier que la campagne présidentielle de 2007 a été essentiellement construite avant le premier tour de l'élection contre la personnalité de François Bayrou. Alors vraies critiques ou simples ajustages politiques ? Combien de bien de fois, le patronyme du président du Modem a-t-il été accolé à sa réforme manquée concernant l'aménagement de la Loi Falloux sur le financement par l'état de l'école privée ? Certes les hommes changent...mais évolution de pensées ou simple positionnement politique.

Aujourd'hui, cette alliance entre le Modem et le PS est remis sur le devant de la scène par les mêmes qui rejetaient toute alliance au premier tour de la présidentielle de 2007. Une proposition de Michel Rocard, qualifiée à l'époque de « baroque » par la candidate socialiste, Ségolène Royal. Daniel Cohn-Bendit, avocat d'une coalition écologique rassemblant le plus large possible ne considère apparament plus Bayrou comme « trop minable ».


Vers un nouveau vote sanction?

Comment ne pas considérer le succès d'Europe Ecologie, aux élections européennes de juin dernier, comme étant en partie la conséquence d'un vote sanction contre l'attitude du parti socialiste, et son positionnement politique considéré comme n'étant pas assez à gauche pour beaucoup de ses militants ou sympathisants. Le rassemblement doit se faire à gauche avec toutes les forces politiques qui acceptent de prendre leur responsabilité et mettant en place une alliance pour gouverner. (Ce qui exclu le NPA d'Olivier Besancenot et les différents groupuscules trotskistes cantonnés dans leur rôle de pourfendeur de la gauche traître)

Le Modem aujourd'hui, c'est 3 députés sur 577 à l'Assemblée nationale. Le positionnement politique de ce parti nous renvoie au MRP de la IVème république ou au parti radical sous la IIIème. Ces partis, membres de toutes les coalitions gouvernementales, faisaient et défaisaient les coalitions gouvernementales aux grès des sujets et des circonstances. En faisant la pluie et le beau temps sur les bancs de l'Assemblée Nationale, ils étaient en grande partie responsables de l'instabilité politique caractéristique de ces régimes.

Le parti socialiste grâce au président Sarkozy a un boulevard devant lui. Il va sans doute, comme en 2004, remportait une majorité de régions grâce au scrutin à deux tours.  Mais pour éviter un nouveau vote sanction en 2012, il s'agit d'affirmer dès maintenant un choix politique clair. Le Rassemblement, oui, mais pas avec n'importe qui.